Archives de
Year: 2018

Bye bye mes Charmettes (que j’aime)

Bye bye mes Charmettes (que j’aime)

Après des années d’attente les Charmettes, ci-devant hôpital, monument vivant du quartier Bellecombe, bientôt souvenir urbain et historique, achèvent leur carrière. La phase de démolition réelle des parties anciennes visibles de la rue s’est ouverte cette semaine. Le cliché offre un tableau incomparable. Les emblèmes des armateurs de cet ouvrage flottent au ciel comme un étendard qui remplit de fierté leurs propriétaires. Potain, pour la mécanique, croise fortuitement Pitance au firmament du génie. A leur vue, mon sentiment prit alors…

Lire la suite Lire la suite

L’impasse des Chalets, une histoire à la croisée de l’Avenue Berthelot et de la Route de Vienne

L’impasse des Chalets, une histoire à la croisée de l’Avenue Berthelot et de la Route de Vienne

Confiné jusqu’à ce jour dans la plus sereine confidentialité, le site industriel de l’impasse des Chalets va connaitre demain une consécration qui s’apparentera au vaste écartèlement attendu de tout grand territoire urbain en mutation. Cette étape signera l’éclatement des indéchiffrables et énigmatiques pièces qui le composent. Elles n’appartiennent nullement à une ère si lointaine que ne le veut croire notre génération, quoiqu’elle ait pris l’habitude de plisser les yeux devant leur figure, cherchant pour leur assigner une signification, que leur…

Lire la suite Lire la suite

Un coin d’histoire industrielle rue Marc Bloch

Un coin d’histoire industrielle rue Marc Bloch

5 rue Marc Bloch, une vitrine éteinte sous une enseigne muette qui n’invite plus au voyage. Ces choses déjà ne sont plus rien. Frappées d’une décadence qui éloigne encore de notre intuition leur réalité, à  peine semblent-elles avoir été. Les affres d’un délabrement mémoriel  prolongé finissent de légitimer l’effacement définitif et matériel. Sans parvenir à accomplir le court chemin qui conduit de l’objet vers sa substance, que la saleté et l’oubli ont effacée, plutôt que témoins nous voilà convoqués en…

Lire la suite Lire la suite

Villeurbanne-Ce que le PLU-H m’a enlevé

Villeurbanne-Ce que le PLU-H m’a enlevé

Parmi toutes les surprises que m’avaient réservées les promenades nécessaires à l’établissement du travail contributif sur le PLU-H, certaines n’étaient pas de nature à réjouir. La connaissance sacrifie sans vergogne l’innocence à la désillusion patrimoniale. Ce précepte sans doute se vérifie plus qu’ailleurs à Villeurbanne où les choses paraissent suspendues à un fil si fragile que le moindre coup de vent peut le rompre. Au cours des mois de mai à juin derniers mes balades ayant impulsé à mon regard…

Lire la suite Lire la suite

Villeurbanne-Ce que le PLU-H m’a apporté

Villeurbanne-Ce que le PLU-H m’a apporté

Sur la fin du mois de mai et au tournant de celui de juin 2018, tous mes efforts se sont dirigés vers l’examen de Villeurbanne. Ainsi, c’est dans le cadre de l’enquête publique ouverte pour la révision du PLU-H de la Métropole de Lyon, que je me suis consacré à une contribution sous forme d’un mémoire patrimonial à destination de la commission d’enquête. Cette contribution est visible ici et elle a été déposée au nom de notre association La Ville…

Lire la suite Lire la suite

Les étables aux cent vaches de l’Avenue de Saxe et le parc de la Tête d’Or (2)

Les étables aux cent vaches de l’Avenue de Saxe et le parc de la Tête d’Or (2)

L’exercice du fermier Estienne Juillet arrive à terme. Le temps des fenaisons annonce pour Caubet la fin de son entreprise et son départ de la ferme du parc. Au 1er août 1871, selon les dispositions prévues, Prosper Estienne se substitue à lui et prend possession des lieux. Une série d’évènements houleux marque le début du fermage et décide rapidement du climat relationnel. Le nouveau fermier du parc de la Tête d’Or va nouer avec sa hiérarchie du service de la…

Lire la suite Lire la suite

Les étables aux cent vaches de l’Avenue de Saxe et le parc de la Tête d’Or

Les étables aux cent vaches de l’Avenue de Saxe et le parc de la Tête d’Or

Une ferme aux cent vaches, Avenue de Saxe à Lyon Avenue de Saxe à Lyon, l’immeuble portant le numéro 138  doit être regardé comme une singularité méritant un détour que je ne saurais trop recommander. Ce ne sont pas pourtant ses dehors qui le signalent spécialement : une façade un peu trop étendue sur la rue et souffrant sous cet étirement de longueur d’une légère aberration de proportion entretenue autant dans son rapport avec sa hauteur, mesquine et sans essor, qu’avec la…

Lire la suite Lire la suite

Ce qu’il s’est passé rue du 4 août

Ce qu’il s’est passé rue du 4 août

Billet éclair et impromptu en vue de traiter du cas de la démolition de la maison située à l’angle des rues du 4 août 1789 et Jules Kumer, à Villeurbanne. J’ai peu de choses à en dire sinon qu’en traversant hier matin le quartier à vélo, dans le cadre de la visite organisée par L’AGORA, La Ville à vélo, et ma propre association La ville édifiante, j’ai lutté intérieurement afin de me souvenir de ce à quoi ce mystérieux tas…

Lire la suite Lire la suite

37 rue Anatole France, dernière touche

37 rue Anatole France, dernière touche

Hier, avant-hier, alors que des griffes d’acier creusaient dans le gris d’une mémoire dont l’accumulation, la force de mon implication auprès d’elle, m’affligeait comme d’un trou dans ma propre cervelle, je revins trouver Madame C**. Elle avait retrouvé pour moi, et sur ma prière, d’anciens clichés photographiques. Leur usage visait à restituer avec plus de précision certaines dispositions spatiales et matérielles des lieux situés autour de la maison de Jean Alamercery, au 37 rue Anatole France à Villeurbanne. On y…

Lire la suite Lire la suite

La rue de la Viabert/ Anatole France, au passé.

La rue de la Viabert/ Anatole France, au passé.

En parcourant l’ancien chemin de la Viabert, dépassez le quartier Bellecombe qu’il traverse à Lyon mais faîtes halte avant d’atteindre le Cours de la République. Là, plantez le regard, prenez la mesure du paysage environnant et vous constaterez qu’en dédaignant de vous rendre d’une seule foulée aux Gratte-ciel, c’est-à-dire dans les années trente qui y sont couronnées avec faste, vous aurez immobilisé votre course quelques décennies plus tôt sur la flèche du temps. Et c’est un égarement heureux. A cet…

Lire la suite Lire la suite